J'ai rencontré mes "idoles" presque toutes en même temps. Un rêve éveillé. Cela fait 4 ans que j'ai découvert ces personnes et que j'ai appris à les apprécier (toujours grâce à Tristan Nitot mais est il nécessaire de le préciser!!!). Je me souviens de mon arrivée à Paris le vendredi soir veille de Paris Web 2006. Mon père me trimbalait avec son scooter dans un Paris ivre de voiture et la perspective de les voir "en vrai" me transportait. J'oubliais même que mon père est un conducteur insensé en scooter!!! J'étais dans un état second. Je savourais chaque seconde qui me séparait de ces rencontres improbables. Et puis les choses ce sont passés, les rencontres ont eu lieu. Encore une fois, ces personnes sont ce qu'elles expriment dans leurs blogs respectifs. Il n'y a pas de différence profonde et je crois que c'est vraiment incroyable. Ils sont plusieurs et unique en même temps comme tout un chacun. Ils sont sensibles et terriblement humains comme tout le monde. Bref, pas de quoi en faire un plat me direz vous... Et bien si, je ne retrouve pas ces différences profondes, cette dichotomie comme on peut en voir dans nos élites actuelles. Je pense que les gens que j'ai eu l'immense chance de rencontrer forment et font partie d'une nouvelle élite. Les valeurs que ces gens là véhiculent sont infiniment plus proche de moi et d'un grand nombre d'internautes et donc d'être humains. Ces valeurs sont sincères et le fruit d'une envie de partager l'expérience acquise et une vision d'un monde meilleur. Ces valeurs non pas besoin d'être embellies ni manipulées par des conseillers en communication ou une action symbolique devant un parterre de média.

Alors donc, si j'ai pu apprécier infiniment de rencontrer ces personnes, elles m'ont permis d'avancer dans mes sentiments et ma construction personnelle. Je m'explique. J'ai goûté à la joie d'être fan! Fan de Tristan d'abord et par la suite d'autres qui se trouvaient à la conférence. Je sais ce que c'est d'être fan, d'apprécier quelqu'un pour ce qu'il exprime. Je trouve que tout le monde devrait faire cette expérience. Une fois dans sa vie s'ouvrir à l'allégresse de trouver quelqu'un formidable, de lui dire de vive voix avec des intonations bizarres dans la voix à cause de l'émotion qui vous étreint. Cette expérience je l'ai faite au JDLL de Lyon en 2003 en rencontrant Tristan. Ce mélange improbable de joie pénible est perturbant :-) On est tout à la joie de parler directement à la personne avec le sentiment de passer un oral de Bac!!! Gloups! Et puis, il y a le respect de la personne. Comment faire pour ne pas qu'elle se sente prise dans quelque chose qu'elle ne partage pas. Et c'est cela que j'ai ressenti à Paris Web 2006. Je désirais secrètement rencontrer Karl. Je l'ai rencontré, j'ai même discuté avec lui tranquillement. C'était super pour moi mais pour lui je ne suis pas sûr du tout. Le partage commence par une connaissance réciproque et un intérêt pour ce que chacun fait. Bien entendu, Karl ne me connaissait pas. Et c'est bien normal :-) . Mais sa juste façon d'être, ainsi que celle de M. Glazmann, m'a permis, à la fois, de comprendre la distance qui me sépare d'eux et le fait qu'ils soient si proches de moi. Ils sont régis pas les mêmes hormones que ma petite personne. Le fan qui était en moi est mort! Je ne désire plus les importunés car j'ai pris conscience de l'équilibre délicat qu'il y a entre l'admiration que l'on peut avoir et le respect de leur vie. Dont acte!

Et puis, j'ai discuté avec une fille formidable. Avec sa voix douce et son regard ouvert et posé, Stéphanie Troeth m'a soufflé. Je ne la connaissais pas mais elle m'a convaincu sur pas mal de choses. Tout d'abord sur le fait que les australiennes sont vraiment jolies et je ne dis pas cela car ma prof d'anglais l'est aussi :-D !!! Cette façon qu'elle a de parler, avec cette tranquille assurance dans la voix au moment d'aborder l'accessibilité du web. L'auditoire ne s'y est pas trompé d'autant plus qu'elle parlait dans la langue de Shakespeare. Je ne pense pas me tromper en disant que tout le monde a compris ce qu'elle a brillamment expliqué On a échangé sur les outils du web et sur un peu tout, elle, me parlant en anglais et moi lui répondant en Français (elle vit à Montréal). Je sais c'est pas bien mais j'étais tellement frustré de chercher mes mots en permanence et de faire des erreurs que j'ai préféré utiliser le français. Ce fut un vrai moment de plaisir pour moi. J'espère seulement que je ne l'ai pas trop ennuyé. Et c'est là que j'ai eu envie encore plus fortement qu'avant d'étudier l'anglais pour moins chercher mes mots et pour pouvoir communiquer avec les australiennes :-D ! Désolé c'était plus fort que moi!