Je trouve l'analyse fouillée, bien étayée et posant les bonnes questions. Je partage le point de vue de son auteur. Je vous livre quelques perles :

  • En opposant les producteurs et le publique : "Or nous assistons depuis près de 20 ans à l?extension et au durcissement continu de la protection de la propriété intellectuelle, tant aux Etats-Unis qu?en Europe. La propriété intellectuelle couvre de plus en plus de productions et de personnes. Elle s?allonge dans le temps à mesure que Mickey approche du domaine public. Enfin, elle se durcit : les exceptions habituellement reconnues, parfois de manière différente selon les pays ? copie privée, courte citation, enseignement et recherche... ?, sont remises en cause les unes après les autres".
  • Un peu plus loin, je cite : "Alors que le numérique facilite la réappropriation et la transformation de contenus, ce qui est le principe même de construction de la connaissance, les industries de contenu cherchent à empêcher toute transformation de cette nature, voire ? en réglementant les liens « profonds », à criminaliser la simple référence à un autre contenu".

Donc en résumé, il vaut mieux écraser les clients que changer la façon dont on travaille. En termes plus simple, nous ne sommes bon qu'à payer ce que les majors veulent nous vendre. Si nous ne le faisons pas, nous sommes des criminels, des misérables voleurs. A méditer