Jean-Noël vient d'écrire un billet vraiment très intéressant sur "l'industrialisation des gens", le fait de considérer les gens comme une marchandise et tellement moins comme "des personnes qui ont une expérience et une connaissance unique et qui peuvent avoir à cœur de l’utiliser de manière efficace dans l'entreprise".
A mettre en relation avec une société Picarde du nom de FAVI qui a une manière de fonctionner originale en reconnaissant qu'une entreprise est d'abord et avant tout des ÊTRES HUMAINS BONS et non des POSTES INTERCHANGEABLES. Cela a été pour moi une révolution dans la manière de voir les entreprises et la société en générale. J'ai lu l'histoire de cette société comme un roman unique en son genre car c'est vraiment une société unique. Ce sont des personnes qui ont fait cette entreprise et pas un système de management venu des states ou d'ailleurs. Cela devrait être une source d'inspiration pour toutes les entreprises, commencer par dire ce que l'on veut au lieu d'imposer des solutions pensées d'en haut voilà quelque chose de différent, trouver un équilibre entre mettre les gens face à leur responsabilité tout en leur assurant un soutien et prendre des décisions unilatérales, tout cela dans le but d'assurer la bonne marche de l'entreprise dans l'intérêt de tous. Il n'y a pas de système idéal ni d'entreprise idéale mais si on commençait par reconnaitre, mais vraiment reconnaitre, que se sont les personnes qui font une entreprise peut être serions nous mieux armés pour affronter les crises.
2 réactions
1 De Véronique - 24/06/2009, 11:16
Cela n'a pas vraiment de rapport avec ce que tu mentionnes, mais c'est une des nombreuses facettes qui amènent à ce résultat :
une personne ayant traversé ma vie (traversé car trop en opposition avec mes principes) était directeur financier. Nommé en Hongrie pour redresser un peu la barre et faire avancer la société il a tout bonnement viré plus de 200 personnes, sans état d'âme et sans considération aucune. Le bien de l'entreprise passait avant tout, l'humain et son potentiel n'existait pas.
Ce qui me sidère est la froideur avec laquelle il avait oeuvré, se retranchant derrière un pragmatisme exacerbé.
Tant qu'il y aura des protagonistes adhérant à cette démarche il y aura ce déni de la valeur humaine.
(cette société, pour un peu de justice, a néanmoins périclité).
Bonne journée à toi
2 De Nicolas - 24/06/2009, 22:43
Je trouve, au contraire, que ce que tu décris est en rapport direct. Dans l'entreprise que je mentionne, la confiance a été donnée par quelqu'un qui avait confiance dans le directeur qu'il avait nommé. Il avait pressenti que cet homme aurait les capacités pour affronter les difficultés et notamment d'une manière collective! Une chose est claire aussi, c'est la tête qui décide, qui donne la direction ce qui n'est jamais évident même pour un directeur financier !!!!
Merci Véronique, au plaisir de te lire.