Cela a commencé par une invitation par Taian. Je me suis dit : "tiens une invitation et en plus sur l'orientalisme, ca tombe bien j'ignore totalement l'orientalisme!". Après une recherche fructueuse, j'ai entrevue ce qu'était l'orientalisme. Et puis des mots me sont venus. Ce courant littéraire et pictural évoque en moi tout un imaginaire vif et fulminant. Et puis pour moi l'orient est un peu à l'extrême, là où les gens sont bridés (pas eux leur yeux) comme si cela leur donnaient un suplément de sagesse.

Si je devais évoquer l'orientalisme ce serait la violence infiniment calme. Ce serait une goutte de liberté intérieure, un poison merveilleux. Ce serait le sexe sans culpabilité enfermé dans des règles immondes. Ce serait aussi les odeurs lourdes d'encens ou de patchoulis se mariant avec des odeurs plus légères comme celle du jasmin. Ce serait aussi les chants de ces muses perses ou indiennes ciselés jusqu'au seizième de ton tels des tailleuses de diamants aux milles facettes. Ce serait l'inspirations des corps dans la pénombre d'un soleil couchant (je sais je m'emballe un peu là!!!). Et puis l'orient c'est l'exotisme, un fantasme probable, comme une boule dans la gorge qui ne demande qu'à sortir...

En faites, si je devais représentés l'orient, ce serait un katana avec gravé sur la lame les positions les plus charnelles du Kamasutra dans un fourreau rouge sang dans les bras bienveillants du Bouddha :-) . Comme le disait Isabelle Vodjdani, il s'agit juste d'un regard occidental posé sur l'orient. Pas de quoi se relevé la nuit!

Merci Natacha pour cette balade offerte...