L'arrivée à Argol (Bretagne) était plutôt tranquille. La semaine s'est passée comme elle a pu entre deux averses et une tempête 
. On a pu quand même aller à Océanopolis, voir la pointe du Van et goûter tout ce qui pouvait se faire de bon (crêpes, cidre, biscuit, poissons...) . Bon, c'est vrai que les logements que dis je les cages à lapin de VVF ne permettaient pas de faire grand chose à l'intérieur surtout au moment des pluies...et il a plu beaucoup cette semaine là 
Cependant l'accueil a été super. La directrice vraiment sympa et prête à répondre aux questions qu'on pouvait lui poser. Une semaine bretonne type en quelque sorte. La chance n'était pas avec nous mais nous n'y sommes pas allés pour trouver le soleil et la chaleur alors?!
Les problèmes ont commencé lorsqu'on a été à Belle ïle en mer. Déjà il a fallu optimiser au maximum les bagages puisqu'on avait pas le droit à la voiture (on s'y était pris trop tard et puis en plus c'est super cher). Cela partait bien! Bon après des choix cornéliens du type : "doit on prendre le camion ou le bateau pour Hugo" nous embarquons. A l'arrivée, il n'y avait pas de navette pour nous amener jusqu'au village. Ouaiiiiis! La situation s'est arrangée assez rapidement et nous avons pu rejoindre se foutu village vacances. Outre un temps variable, le premier jour se passa bien jusqu'à la réunion d'information où la responsable des animations nous indiqua que les ateliers pour les tout petits (2 à 6 ans) se passaient l'après midi de 14h à 17h. Nous nous regardames Sandrine et moi, tout d'abord surpris puis désabusés pour finir un peu furieux. Nous avions choisi cette destination parce qu'ils pouvaient s'occuper des mouflets et nous pensions que cela se déroulerait le matin et pas l'après midi...Et la sieste ils en font quoi les gentils organisateurs. Nous tombâmes d'accord, Sandrine et moi, sur le fait que nous l'avions dans le c.. Pas de balade amoureuse sur les sentiers côtiers donc. Ouaiiiis!
Le mardi soir Margot se coucha mais ne mangea pas beaucoup. Ses intestins avaient déjà des problèmes. Et c'est à ce moment là que tout a basculé. Le lendemain, la pauvre vomis tout ce qu'elle avait et elle est pas grosse ma fille. Elle était complètement épuisée. Elle faisait peine à voir. Nous décidâmes d'aller consulter le médecin. Moi pensant que c'était une gastro, je décidais de faire le grand ménage jusqu'à la désinfection des clenches de portes. Tu parles des vacances. Papa en train de faire le ménage pendant que maman se débrouillait pour aller jusqu'à Le Palais à 3,5bornes de là avec une navette toutes les 5 heures. J'exagère à peine. Bref, le docteur a dit qu'elle faisait une crise d'acétone : "Elle n'arrive plus à assimiler le sucre, donc elle puise dans ces graisses". Ouaiiiis! "Mais tu lui a dis au docteur que Margot est grosse comme un haricot et que la graisse chez elle c'est un peu comme les émissions intelligentes sur TF1, y'en a pas!" dis je à Sandrine. Elle me répondit que Margot pouvait manger n'importe quand et surtout beaucoup de sucre. Bon, on va essayer. Deux jours se passent mollement avec une Margot pas vaillante du tout et des parents se rassurant comme ils le pouvaient quand une nouvelle crise arriva. Rebelote et dix de der, il fallu la changer complètement et nettoyer et rincer tout les orifices. Pendant ce temps, je n'avais jamais vu Hugo aussi joyeux. Il sautait partout, dansait, riait et s'amusait. Il y avait une telle différence c'était incroyable. Et puis le vendredi, Margot reprit du poil de la bête. Elle mangeait avec un appétit que je ne lui connaissais pas. Tout cela fut trop beau. Dans la nuit du vendredi au samedi jour du départ, ce fut au tour d'hugo d'être en crise. Il en avait partout et de toute les matières. Ouaiiiiis! Là les parents finissaient d'en avoir marre.
Nous reprirent le bateau puis la voiture et nous rentrâmes tant bien que mal à la maison avec un Hugo en crise et une Margot en pleine forme. Finalement, ces vacances ont tourné autour de cet orifice pratique j'en convient, mais au combien douloureux lorsqu'il y a des contrariétés indépendantes de notre volonté. Et j'ai quelques conseils à donner en guise de conclusion. Ne jamais partir loin de chez soit en vacances lorsqu'on a des enfants en bas âge. 1200Km c'est trop. Ne jamais sous estimer les déconvenues et les emmerdes dans les villages vacances (problèmes d'horaires et de logement (Ils ont réussi à trouver des rideaux de douche trop petits en hauteur comme en largeur. Trop fort à VVF)). Enfin, ne jamais sous estimer le budget et s'apercevoir dés le premier jour qu'on a craqué les sous qui devaient servir pour toute les vacances. Sinon la Bretagne j'ai sincêrement apprécié
5 réactions
1 De Mazouksa - 14/09/2004, 10:15
Vraiment, je n'aurai pas dit mieux, c'est bien écrit, celà résume vraiment ce que je ressens. J'ajouterai seulement que la Bretagne avec autant de pluie non merci, je suis du Sud moi messieur et le soleil celà donne bonne mine.
Bisous
Mazouksa
2 De Plume 75 - 26/09/2004, 21:25
Bonjour à vous,
Je viens de découvrir les excellentes vacances bretonnes.
Merveilleux le mouvement de la mer ! Sans compter sa brise qui "ravigotte".
Que d'aventures en un temps aussi court.
Bien à vous.
Philippe
3 De grenouille - 08/10/2005, 19:39
Vous avez bien dit vacances de m.... !?
Ca me fait penser étrangement à nos vacances à 5.
Et je pense que l'on peut se serrer la pince.
Départ dans la nuit du vendredi au samedi, nous sommes à deux voitures - tout va plus ou moins bien car notre petite fille de deux ans est malade depuis le jeudi apres midi, elle s'est réveillée avec de la fièvre. Le vendredi matin ayant toujours de la fièvre je l'emmène chez le médecin qui n'a aucun diagnostic car "rien n'a me mettre sous la dent à part la fièvre" me dit-il et me prescrit les sirops de base pour éliminer la température.
Arrive le départ, aucun problème sur la route ... à part à 70 km de notre destination la voiture de mes parents produit un bruit bizarre sur l'autoroute : embrayage et boite de vitesse foutus donc appels SOS Assistance, Assurances, Dépannage, Taxi ....
Etant le WE on nous précise qu'il faudra attendre lundi pour plus de précisions sur les réparations, le prix et les délais de remise en état.
Le WE se termine plus ou moins bien car notre petite fille n'est toujours pas au mieux de sa forme, elle a une toux sèche et commence à vomir ses repas elle ne veut plus boire non plus.
Le lundi je décide de la ramener chez un médecin qui ne diagnostique rien de plus, rajoute des sirops pour la toux et une analyse d'urine qui révèle aucun problème. Pendant ce temps mon mari va voir la fameuse voiture en panne et au retour de chez le garagiste il se fait rentrer dedans. Encore une chance que nous ne soyons pas en tort car cela se serait ajouté aux catastrophes de ces belles vacances.
Les jours passent et Tif ne montre pas de signe de rétablissement, elle est toujours aussi nonchalente contrairement à d'habitude et facilement irritable, elle vomit mais la fièvre s'en va et l'appétit aussi .
Une troizième visite chez ce même médecin s'impose. J'habille ma fille sans même lui donner le déjeuner qu'elle ne voulait d'ailleurs plus depuis quelques matins et nous voila partis. Rien n'interpelle le docteur il ne me donne rien contre le vommissement simplement d'autres gouttes pour l'irritation de la gorge. Nous nous rendons à la pharmacie et là la petite commence à vomir de la bile de même que de retour à la maison à peine mis un pied à terre. L'inquiètude se fait de plus en plus sentir, mon mari prend le combiné, appelle les urgences et hop nous y voila partis. Arrivés là bas deux heures et demi d'attente avec un enfant qui n'a rien dans le ventre depuis ... ! C'est l'angoisse. Après être passée dans plusieurs mains (essais de prises de sang dans les mains, les pieds et les bras, une analyse d'urine et une radio des poumons) un médecin diagnostique immédiatement rien qu'en la regardant une crise d'acétone. Résultat : hospitalisation en centre pédiatrique DE HYERES, perfusion du vendredi midi au samedi midi + aérosol de 20 min toutes les quatre heures pendant le séjour avec un intérêt particulier sur la reprise des repas sans vomissement. Sortie le dimanche midi sous un beau soleil quand même. UN GRAND CHAPEAU POUR CE CENTRE entre ().
Une première semaine de passée et nous avons profité de rien. Nous n'avons pas du tout l'impression d'être partis 15 jours. De plus nous faisions faire des siestes à la petite tous les après midi du fait qu'elle ne passait pas une nuit sans tousser toutes les cinq minutes. D'ailleurs, se posant mille et une questions sur ce qui lui arrivait personne ne dormait et tout le monde avait peine de la voir ainsi, attendant chaque instant qu'elle aille mieux ("oh elle n'a pas tousser pendant la sieste"," super elle a mangé et gardé se deux petits suisses" : D'ENFER les journées).
La deuxième semaine s'est mieux passée, après avoir dépensé des sous dans la cafétéria de l'hopital plutôt que dans de meilleures réjouissances nous avons récupéré la voiture cassée. Ce qui me faisait un peu peur c'est que l'on aurait dit que Tif appréhendait pour se nourrir, elle me demandait des biberons à tout les repas (les déjeuners, les gouters, les soupes) j'avais l'impression de régresser elle qui est déjà menue et pas affamée d'origine mais je ne pouvais lui refuser, au moins elle avait quelque chose dans le ventre et risquait moins la déshydratation vu qu'elle ne voulait même plus une goutte d'eau.
Par contre elle a pu profiter de la mer et du beau temps, je me promenais alors avec ma glacière, son biberon et la petite brique de gouter aromatisé.
De retour à la maison (heureusement car la semaine suivante les bateaux étaient sur le dos et les campings évacués à cause du mauvais temps) Tif a pris ses repas normalement et toute seule d'ailleurs avec grand appétit mais il ne faut pas se faire d'illusion ça ne dure jamais longtemps chez les petites crevettes comme elle...
4 De Nicolas - 08/10/2005, 20:45
En effet, on peut se serrer la pince
. Nos deux histoires se ressemblent en bien des points. Je pense que cela fait partie de la vie de parents même si je pense on ne s'y fait jamais vraiment. Content de vous avoir lu et de partager un peu ces aventures! Merci.
5 De Corinne - 27/01/2006, 22:55
Salut Nico,
) pourrait aborder le sujet dans une de ses éditions 2006. A bientôt ...
Je faisais tranquillement des recherches sur les crises d'acétone lorsque j'ai cliqué sur un lien dans Google qui m'a ramené vers vos aventures de vacances ... quelle surprise (agréable, somme toute).
On peut en parler quand tu veux (des crises d'acétone, pas de tes vacances de m***) car je commence à être une vraie pro de la chose. Il faudrait faire attention à la pépette, car elle peut recommencer n'importe quand et même si c'est souvent considéré comme une affection bénigne, la crise d'acétone peut aussi être le révélateur de pathologies plus graves comme le diabète ou l'anorexie (ce qui était le cas de Fille Aînée, d'ailleurs).
Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet, j'ai trouvé un petit article sur les médicaments homéopatiques : www.chez.com/urbslawek/acetone1.htm
Du coup, je me dis que c'est un sujet que le "Ribambins, Ribambelles", le fabuleux trimestriel de l'association Jumeaux et Plus de Haute-Savoie, (dont la rédactrice en chef est une fille formidable, géniale, talentueuse, les superlatifs me manquent, tiens !